samedi 1 août 2015

Entre terre et mer, du départ à l'arrivée


Nous avons donc quitté avec beaucoup d'émotions le territoire français pour affronter, pour la première fois pour 3 d'entre nous, le voyage en avion : 22 000 kms de Paris à Nouméa, en passant par Helsinki et Osaka.

Les enfants ont géré çà de main de maître, passés les premiers contrôles, avec nos 15 valises, un peu de surpoids mais un douanier adorable, qui, en entendant notre projet fou, a décidé que tout cela méritait un coup de main : pas de kilos en plus à payer et un douanier qui court après Loulou, qui a déjà oublié sa valise au premier embarquement!

Arrivés à Helsinki, nous sortons notre anglais pour nous repérer, commander à manger de la soupe pho, nous orienter dans l'aéroport, tout petit, tout cosy, en bois, qui sent bon Ikéa. La famille dans son ensemble valide cet aéroport, les 2h de transit ont été finalement un peu courtes.

Ensuite, la longue traversée d'environ 9h de vol, en passant au-dessus de la Russie, direction Osaka. Nous admirons le coucher de soleil, le lever du soleil, les lacs, les rivières et nous essayons de dormir un peu. Peine perdue, mis à part Loulou, personne ne s'endort vraiment. C'est long, très long...

Au petit matin, la compagnie nous sert gentiment un plateau repas : brocolis, œufs brouillés, saucisse blanche, à 6h du matin, c'est un peu dur à avaler ...

Arrivés à Osaka, nous profitons, sur les précieux conseils d'une notre voisine annécienne, des toilettes japonaises, merveilleusement bien équipées ... un vrai bonheur, après déjà 12 h de vol et 14h de voyage.

L'aéroport est immense, des gens partout, qui courent dans tous les sens... Arrivés au poste de contrôle, un douanier pour les quelques 150 personnes qui veulent se rendre en Nouvelle-Calédonie : il fait une chaleur de folie, et dans la panique du moment, je ne retrouve pas une des cartes d'embarquement : je dois tout vider mon sac, les gens s'impatientent, il fait chaud ... devant nous, une famille avec 9 enfants, dont les bagages n'arrêtent pas de sonner au portique, tout le monde en a ras le bol...

Enfin passés à la douane, nous cherchons notre porte : loin, tout au bout, au moins on se dégourdit les jambes. Nous rencontrons des Français, qui vont sur Nouméa, on discute le brin, on se renseigne.

Soudain, un appel retentit "Mr Riri est attendu au poste de contrôle". En digne mère, je l'accompagne : dans un anglais très original, l'hôtesse nous dit que les douaniers ont vu quelque chose dans la valise de Riri, potentiellement dangereux, et qu'il faut ouvrir la valise. Sauf que ce n'est pas la valise de Riri mais celle de Donald, et que le danger se révèle être la batterie de la perceuse-visseuse. Après quelques efforts des douaniers pour tout tasser et fermer la valise, nous repartons ... avec la perceuse!

Et enfin, le dernier vol, interminable : Loulou s'endort sur mes genoux avant le décollage, Fifi est brassé, Donald a mal à la tête et devant nous, une petite fille vomit ... toutes les 10 minutes! Nous ne voyons plus le bout de ce voyage, les doutes, la fatigue s'installent ...finalement, si on rentrait?

Et enfin, l'aéroport de La Tontouta est annoncé : il fait nuit, nous ne voyons rien. Encore un atterrissage qui brasse Fifi, le pauvre.

Nous sortons de l'avion, il est 22h, il fait frais, nous respirons mieux. Par la fenêtre, nous apercevons les amis venus nous chercher. Le temps de contrôler les passeports, de récupérer nos valises (les dernières sur le tourniquet), de passer la douane, il est facilement 23h30 quand nous pouvons embrasser Daisy et Pluto. Un peu d'émotion mais surtout un sentiment d'étrangeté : qu'est ce que nous faisons là?

Et il faut sortir de La Tontouta : premiers palmiers, l'air est doux. Il faut charger la voiture : 13 valises + 2 sacs + 7 personnes dans le van : Tetris à 00h00, c'est cool!

Voilà, nous y sommes, nous allons voir Nouméa, après beaucoup d'efforts, de temps, de questions, de doutes, de stress.

NOUS Y SOMMES












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